Pour nous faire bien peur, la présentation de la pétition nous
rappelle que «selon les experts, l’Europe pourrait être confrontée au
risque nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl, à cause du redémarrage par la
Belgique de deux vieilles centrales pleines de fissures ». La
faute à qui ? Pas à moi signataire de cette pétition, bien sûr, même si je suis un boulimique d'énergie, avec mes
lampes allumées partout dans ma maison, mes deux télés qui ronronnent ainsi que ma machine à laver, mon frigidaire, mon congélateur, l’éclairage dans mon jardin, ma radio dans la cuisine... et mon ordinateur, of course. Et, en
plus, j'ai remonté le chauffage avec cette semaine polaire.
La situation énergétique de la Belgique est certes plus que
préoccupante mais faut-il pour autant agiter une autre terreur après
les attentats ? Ajouter une couche supplémentaire au bashing belge à la mode ? Qui sont « ces experts » que l’on évoque ?
Pourquoi titrer « Tchernobyl » en gros caractères ? Qui sont les véritables instigateurs de cette
pétition ? Qui sont les 1165369 personnes qui ont signé la première
pétition ? Que savent-elles et que revendiquent-elles exactement ? Sont-elles
prêtes à rationner leur consommation d’énergie ? Maintenant, tout de suite,
dans les 72 heures ?
Attention, comprenez-moi bien, je ne dis pas qu’il ne faut rien faire. Je dis juste le contraire. Je dis qu’il faut agir avec sa tête et non réagir avec son doigt et ses émotions. Et tomber dans le populisme. Basta les pétitions ! Chaque jour sur les réseaux sociaux, pour une nouvelle raison, ça s’indigne, ça invective, ça clique, ça like ou ça dislike. Trop is te veel !
Attention, comprenez-moi bien, je ne dis pas qu’il ne faut rien faire. Je dis juste le contraire. Je dis qu’il faut agir avec sa tête et non réagir avec son doigt et ses émotions. Et tomber dans le populisme. Basta les pétitions ! Chaque jour sur les réseaux sociaux, pour une nouvelle raison, ça s’indigne, ça invective, ça clique, ça like ou ça dislike. Trop is te veel !
Les problèmes sont complexes, le monde (et pas seulement notre
petit pays qu’on prend tellement plaisir à dénigrer) galère de partout, l’avenir
est en péril. Les solutions ne se trouvent pas à fleur d'index dans les clics et les forums du clavier du commerce, mais sur le
terrain, dans les vrais débats, dans les idées, dans les engagements, dans le
courage, dans la recherche, dans le travail, dans l’étude, dans l’action.
Dans la vie.
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